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semaine de milles en atlantique

 

La semaine de milles du 5 au 11 avril. 420 milles  entre Lorient et l’île de Ré.

Une semaine qui s’annonçait compliquée avec une belle perturbation annoncée le lundi avec la dépression « Pierrick » qui passait en pointe Bretagne puis en Manche. Il a fallu renoncer à monter aux Scilly, d’autant plus qu’au dernier moment le First 45 a été remplacé par le loueur par un RM 11,8, version bi quille. 

Pas facile de faire un programme avec ce mauvais temps et un voilier plus typé aux portants que pour tirer des bords de prés

Dés le samedi midi, les courses sont à bord, L’inventaire est fait. Nous sommes prêts à partir pour Belle ile. Initialement, l’idée était de faire connaissance avec le bateau et d’aller juste en face, à Groix et puis finalement, on tente de rallier Belle ile.

Mer pas facile, un peu dans tous les sens, le vent orienté au SW 3, 4 , des rafales à 5, piles sur la route. On teste le génois, la trinquette, avec un ris, sans ris. le bateau qui n’avance pas vraiment aux prés. Les premiers bords sont assez éprouvants pour tout le monde et au bout de 3 heures, on n’aperçoit toujours pas les “Birvidaux.” Je propose de rebrousser chemin et de faire le tour de Groix par le sud, au portant. Ça déferle du coté de la balise des » chats » et jusqu’ à la pointe ouest de Groix. 

Finalement, on arrive à Port Tudy avant la nuit. 5 heures et 33 milles pour aller à Groix. Alors que c’est juste en face de Lorient !

Le lendemain direction le port de l’Herbaudiere, à l’extrémité de la presqu île de Noirmoutier.  Arrivé trop tôt, de nuit , nous sommes obligés d’attendre 2 heures pour qu’il y ait suffisamment d’eau. Couchés à 3 heures avec l’intention de faire une « grasse matinée », c’est finalement un réveil à 8 heures car il ne faut pas trainer.

en traversant le parc éolien de Guérande

Le coup de vent attendu ce lundi, est un peu en retard, alors plutôt que de rester bloqué, la nuit porte conseil, et plutôt que de galérer à rallier  l’ile d’Yeu sans garantie d’y parvenir nous preferons privilégier le portant et tirer un grand bord vers le golfe du Morbihan.

A l ‘abri de Quiberon et au portant, on pourra toujours s’abriter dans le golfe. En plus, Ca colle bien avec les marées pour remonter jusqu’à Vannes.

Nous traversons à nouveau le champs d’éolienne du banc de Guérande, passons Hœdic par le Sud Est et filons jà 7, 8 noeuds jusqu’a l’entrée du golfe sous trinquette et un ris.

le fort courant dans le golfe

 

Un peu en avance, et entrainé par un fort courant, nous patientons sur une bouée dans le nord de l’ile aux moines. Et surprise, un zodiac nous aborde: les douanes s’invitent à bord. Deux trois questions , une petite fouille des cabines. Pas de fumeurs à bords, ni de stupéfiants .. une brève discussion pour détendre l’atmosphère avec les douaniers et nous finissons notre étapes  jusqu’à l’ouverture du pont au port de Vannes.

Douche, détente, soirée au resto. Grosses averses dans la nuit.  Ici, on est bien au chaud et à l’abris !

Le portant, c’est beaucoup plus fun

 

 

 

Mardi matin, départ pour l île d’Yeu . Ça souffle encore pas mal à la sortie du golfe, avec le courant, nous filons a plus de 10 nœuds durant une bonne heure. 2 ris et trinquette, la mer est plate, un régal . Nous arrivons vers 17h30 après une belle journée de mer, de soleil  et un surf à 13,8 nœuds. 

 

 

 

 

 

 

 

Le lendemain direction l’ile de Ré sous un grand soleil et sous gennaker, puis sous spi. C’est l’été !

Nuit à St Martin en Ré et départ à 7 h00. Désolé pour le bateau qui était à couple, nous lui avions annoncé la veille notre départ entre 7h et 7heure 30. Pas content le Monsieur 🙂 d’être réveillé à 7h moins dix…j’avais pourtant eu l’intention de lui laisser 15 minutes pour qu’il ait le temps de se réveiller. Mais visiblement il aurait préféré un réveil à 7h30.

nous trinquons aux 1000 milles

Retour avec une étape  de 100 milles jusqu’à belle ile. Les éoliennes contournées par l’ouest sont allumées. Quelques dauphins, le temps est calme, nous avançons tranquillement. La soirée est belle et Valerian fête ses 1000 milles. Champagne !

nous croisons un caboteur. Avec l’AIS, la distance nous indique 300 mètres. Il va vers l’estuaire de la Loire. La nuit est  magnifique. Brumeuse, parfois. On distingue la lueur du phare des poulains, on voit les feux de Goulfar, de la pointe de Kerdonis, et la cardinale Est. Le vent molli sous la coté de Belle ile. Nous  arrivons à 1h30. Le port est silencieux, sans vent .Malgré une courte nuit je me réveille avec le bruit des navires à passagers stationnés dans l’avant-port.

À 6h 30, la boulangerie est ouverte, nous accostons un ponton au fond du port et Valerian file nous chercher des croissants.

Retour à Lorient sous spi. 

Tout s’accélère. Le rythme des contraintes « sur terre » reprend le dessus.

Un adieu rapide avec les horaires des trains pour certains. On se recontacte et on s’enverra nos photos, c’est certain !

Merci pour ce beau voyage et à l’équipage international ( Suisse, italien, Ukrainien et Français).

Ralf, Valerian , Alessandro, Felipe, Vassyl, et Laurent

le RM 11,8 au ponton d’attente à Vannes

 

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